Publié dans Société

Coronavirus en Chine - Les citoyens malagasy entre de bonnes mains 

Publié le vendredi, 07 février 2020

Le Gouvernement chinois se préoccupe de l’état de santé des étrangers présents sur son territoire en cette flambée d’épidémie du coronavirus 2019-nCov. Hier, lors d’un salon des médias, Yang iaorong, ambassadeur de Chine à Madagascar, a tenu à rassurer la population que les  Malagasy résidant en Chine sont entre de bonnes mains. « La sécurité sanitaire des étrangers résidant en Chine, que ce soient des travailleurs, étudiants ou touristes, est primordiale », souligne ce premier représentant de la Chine dans la Grande île. 

Des dispositifs de sécurité sanitaire qui servent de canaux d’information ont été installés spécialement pour les étrangers, à commencer par l’ouverture d’un numéro téléphonique spécial, opérationnel 24h/24 et 7j/7. Et toutes les mesures recommandées par le biais du centre de service sont conformes aux règlementations fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des sites en différentes langues, dont l’anglais et le français sont également accessibles pour suivre en temps réel l’évolution de ladite épidémie. Des informations précises et complètes, diffusées par les autorités sanitaires chinoises y sont disponibles, à toute heure. Mais il est important de préciser, avance Yang Xiaorong,  qu’aucun malagasy n’a été affecté par ce virus jusqu’à ce jour (ndlr : hier).  

En outre, à Madagascar, l’Ambassade de Chine a déjà déployé des experts pour prévenir la contamination du virus. Selon le Professeur Charlotte Faty Ndiaye, représentante résidente de l’OMS à Madagascar, le pays a un bon niveau de préparation avec la mise en place des contrôles sanitaires dans les 8 aéroports et 14 ports.  Le pays dispose ainsi de matériels nécessaires et des infrastructures sanitaires prêts à accueillir les cas suspects, lesquels ne se sont jamais présentés jusqu’ici dans la Grande île.

A l’heure où nous mettons sous presse, plus d’un mois après la détection du coronavirus 2019-nCov en Chine, le bilan de l’épidémie s’établit à plus de 630 morts et 31 000 cas confirmés. Une situation qui alerte davantage la planète Terre même si l’OMS ne la classifie pas de pandémie, c’est-à-dire qu’elle n’affecte pas tous les pays, mais seulement quelques-uns situés en Europe, Amérique et Asie.

K.R.

 

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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